Roslyn Bern, présidente de la fondation Leacross, s’est assise avec trois jeunes filles qui étudient et travaillent dans les domaines des STIM. Elles ont discuté de leurs secrets du succès, de leur avenir et des défis auxquels sont confrontées les femmes qui réussissent dans ces domaines. Venez écouter Michaela Hammond, étudiante en ingénierie biomédicale, Hannah Weider, étudiante en informatique et Cassandra Elphinstone, étudiante à au doctorat qui étudie la génomique de la végétation en Arctique.

Cette entrevue est rendu possible grâce au soutien du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

Roslyn Bern

Roslyn Bern, présidente de la fondation Leacross, apporte son soutien aux filles et aux femmes dans leur désir d’être mise au défi, de redoubler d’inventivité afin d’agir pour l’environnement et de s’exprimer sur l’équité des genres. En tant qu’ancienne enseignante, Roslyn croit en l’éducation pour propulser les femmes et les jeunes filles plus loin dans leur cheminement de vie. Elle a accompagné l’un de ses groupes de boursières en Arctique, lors d’un voyage avec SOI, et n’hésite pas à s’impliquer lors de conférences à l’étranger pour soutenir les femmes de métier. Elle a l’impression que les domaines des STIM sont valorisants pour les femmes. Elle incite notamment les ingénieures biomédicales à entrer dans les salles d’opération pour observer ce qui s’y passe de plus près et en apprendre plus sur les transplantations cardiaques par exemple. 

Roslyn est aussi une amatrice de plein air qui a descendu avec ses étudiantes la rivière blanche en rafting. Elle a aussi prêté main-forte aux équipes de construction de maisons d’Habitat pour l’humanité. À la tête de la fondation Leacross, elle s’efforce d’éliminer les barrières qui retiennent les femmes et les filles de réaliser leurs rêves.

Michaela Hammond

Michaela est une étudiante de deuxième année en ingénierie biomédicale à l’Université Queen’s et se passionne pour la préservation de l’environnement et l’innovation. Michaela mène une vie active et s’implique bénévolement au sein de plusieurs clubs de plein air et groupes jeunesse sur le campus ainsi que dans sa communauté à Halifax, en Nouvelle-Écosse. En plus de pouvoir faire avancer les domaines de l’ingénierie verte et des sources d’énergie durable, Michaela espère pouvoir un jour faire une longue randonnée dans le sentier des Appalaches ou de la crête du Pacifique.

Cassandra Elphinstone

Cassandra Elphinstone a mis le pied en Arctique pour la première fois lors de son voyage avec Students on Ice en 2011, financé par la fondation Leacross. L’aventure a complètement changé sa vie et l’a amené à retourner en Arctique presque chaque été depuis. 

Cassandra est actuellement étudiante au doctorat dans le département de botanique UBC et elle étudie la génomique des plantes de l’Arctique. Elle a passé six étés sur l’île d’Ellesmere dans le Fjord Alexandra (79 degrés nord), pour étudier les effets du réchauffement sur les espèces de la toundra. Sa thèse de doctorat porte sur la méthylation de l’ADN génomique de Dryas integrifolia (dryade à feuilles entières) en provenance de quatre sites différents en Arctique, dans des conditions contrôlées de culture et de chaleur artificielle. Elle cherche à déterminer s’il y a une séquence d’ADN ou des motifs de méthylation qui peuvent être associés au réchauffement, reproduit en laboratoire par la chaleur artificielle. 

Lorsqu’elle n’est pas en train de travailler sur sa thèse, Cassandra aime faire de la randonnée, du ski hors-piste et de l’alpinisme, ainsi que travailler au maintien d’abris et de pistes alpins. En tant que présidente du club de plein air UBC Varsity (https://www.ubc-voc.com/), Cassandra aime enseigner le ski hors-piste et initier les étudiants à l’escalade de glace et à l’alpinisme. Elle est de pus représentante étudiante pour la International Tundra Experiment. (https://www.gvsu.edu/itex/).

Hannah Weider

Hannah est étudiante de deuxième année en informatique à l’Université Queen’s, en Ontario. Elle aime encourager les filles à coder et à faire partie du monde de la technologie. Au secondaire, elle a démarré un cours pour les filles pour leur apprendre les bases du codage et du design web. À Queen’s, elle est membre de l’organisation Women in Computing (Femmes en informatique), où elle participe à créer un esprit de communauté pour les femmes en informatique. Grâce à la fondation Leacross, Hannah a eu la chance de participer à l’expédition de Students on Ice en Arctique, en 2018, une expérience qui a confirmé son désir de participer au changement positif grâce à la technologie.

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